LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quel bilan tirez-vous de cette première année à la tête de l’APR ?
BENOÎT THIÉBAUT. - Ce premier bilan est plus que positif. La mobilisation de l’APR contre la désertification médicale et son corollaire la désertification pharmaceutique a en effet porté ses fruits, tant auprès des politiques que des médecins qui se sont rangés à nos idées. L’un des principaux syndicats de médecins, MG France, a même manifesté le souhait de travailler de concert avec nous sur le sujet ! En outre, l’association a renforcé sa représentation nationale avec de nouveaux délégués dans plusieurs départements.
Quels sont vos objectifs pour l`année à venir ?
Outre la poursuite de notre action contre la désertification médicale et pharmaceutique, avec entre autres la mise en place d’officines dédiées de proximité et de cabinets médicaux satellites, nous entendons continuer à défendre la place des officinaux dans la pharmacie vétérinaire et militons, dans ce sens, contre la délivrance sans ordonnance de produits vétérinaires. Et nous avons bon espoir d’être récompensés de nos efforts, puisqu’une réunion avec les instances ordinales et syndicales des deux professions va bientôt être organisée pour que toutes les ordonnances soient systématiquement remises aux clients. Nous allons également persévérer dans notre lutte contre le projet de pharmacies à usage intérieur (PUI) pour les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Plus de la moitié des quelque 8 000 pharmacies rurales desservent en effet des EHPAD et y réalisent une part non négligeable de leur chiffre d’affaires. Autant de sujets qui nous incitent à croire que le seuil des 2 500 membres devrait être prochainement atteint…
Comment appréhendez-vous la nouvelle convention pharmaceutique ?
Face aux objectifs fixés par cette convention, l’APR se veut avant tout sereine car les pharmaciens ruraux ont, dans l`ensemble, anticipé ces évolutions. Le taux de substitution y est, par exemple, de dix points supérieurs à la moyenne nationale. Nous ne devrions pas avoir de difficultés particulières pour atteindre les objectifs fixés ! Nous espérons par ailleurs beaucoup de cette convention qui distingue les pharmacies urbaines des pharmacies rurales et devrait donc conforter le maillage officinal en milieu rural.
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