Alfa Stelvio Quadrifoglio

Carrément méchant !

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Publié le 11/06/2018
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Cette version surpuissante de 510 ch, développée en collaboration avec Ferrari, colle parfaitement à l’image de sportivité cultivée par la mythique marque italienne.
Auto-Stelvio Quadrifoglio

Auto-Stelvio Quadrifoglio
Crédit photo : DR

Cinq cent dix chevaux sur un SUV, est-ce bien utile ? La question peut se poser. Comme elle se pose d’ailleurs pour certaines berlines. En quête de légitimité sur le créneau des SUV haut de gamme, Alfa a cédé à la tentation. Emboîtant le pas à Porsche, Jaguar, Mercedes et Audi, avant de passer à l’hybride rechargeable. Coût de cette petite folie, 91 400 €, somme à laquelle il convient d’ajouter un malus de 10 500 € et la pénalité de 3 000 € infligée aux véhicules à fort tonnage.

V6 2,9 l biturbo 510 ch, couple de 600 Nm (2 500 à 5 000 tours), de 0 à 100 en 3,8 secondes, 283 km/h (de préférence sur circuit), le portrait-robot révèle un tempérament frondeur. Doux euphémisme ! À la fois tonique, sécurisant, aérien, grâce à l’utilisation de l’aluminium et du carbone pour l’arbre de transmission, ce Stelvio orné du trèfle fait honneur à ses ancêtres.

Avec un tel attirail sous le capot, assorti à une boîte ZF 8 rapports autorisant des changements de rapport ultrarapides via des palettes, une désactivation des cylindres, une transmission Q4 garantissant une parfaite motricité (propulsion par défaut), le concours d’un châssis gérant l’ensemble de l’électronique, le sélecteur DNA pro à quatre modes, des disques carbo-céramiques, on n’est pas loin d’atteindre la perfection. Sitôt pressé le bouton rouge de démarrage situé au volant, calé dans des sièges au maintien renforcé – un peu trop à notre goût –, la sonorité du moteur provoque des montées d’adrénaline.

Le Stelvio Quadrifoglio n’est pas seulement une belle machine à rouler. C’est aussi un athlète identifiable à ses ouïes de refroidissement, ses jupes latérales, ses arches de roue, ses quatre sorties d’échappement, ses jantes de 20 pouces et sa monte pneumatique généreuse différenciée entre l’avant et l’arrière. Il est en outre équipé d’un écran 8,8 pouces et d’un système d’infodivertissement sophistiqué.

Fiat abat la carte Mirror Link

Le tuteur Fiat la joue incontestablement plus modeste avec sa gamme « Mirror », une technologie développée en collaboration avec Apple et Google qui permet de transposer le contenu d’un smartphone sur l’écran des 500, 500L, 500X, Tipo 5 portes et SW. Une étape précédant le lancement d’un nouveau  cylindres 1,3 l appelé à remplacer le Twin Air.

Au menu de ces séries spéciales, configurables en version Mopar Connect, une sellerie spécifique, des phares bixénon (bientôt à LED), un système U Connect 7 HD avec écran tactile haute résolution, des jantes 17 pouces matt black, du satiné comme s’il en pleuvait (rétros, poignées de portes, calandre), un capteur de pluie, une climatisation automatique bizone, un radar de recul et un démarrage sans clé.

Prix de la gamme Mirror Link : de 23 290 à 26 590 € pour la 500X 1,4 l 140 ch et 1,6 l diesel 120 ch ; 15 690 et 16 690 € pour la 500 1,2 l 69 ch ; et 19 900 € pour la 500L Twin Air 105 ch.

 

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3443