La progression de l’ONDAM* fixée pour 2016 est respectée, confirme le Comité d’alerte. Un résultat positif pour le gouvernement qui en profite pour rappeler son bilan en matière d'amélioration de la prise en charge des patients.
« L’ONDAM a eu une progression limitée de 1,8 % en 2016, soit le plus faible taux de progression depuis 1997 », indiquent les ministres de l’Économie, Michel Sapin, de la Santé, Marisol Touraine, et le secrétaire d’État chargé du Budget et des Comptes publics, Christian Eckert. Pour eux, ce résultat traduit « la maîtrise réelle des dépenses d’assurance-maladie qui a permis le respect systématique de l’ONDAM depuis 2012, à des niveaux contenus, grâce aux efforts de l’ensemble des acteurs ». Ils précisent que l’ONDAM se sera en moyenne établi à 2,1 % sur le quinquennat (2013-2017).
Les trois membres du gouvernement font remarquer que le redressement des comptes de la Sécurité sociale engagé depuis 2012 s’accompagne d’une amélioration de la prise en charge des soins et de la réduction des coûts supportés par les Français. « En 2011, 9,3 % des dépenses de santé restaient à la charge des patients, contre 8,4 % en 2015, soulignent-ils. Ce résultat intervient dans un contexte d’accélération forte de l’innovation, l’assurance-maladie assurant l’accès de tous aux traitements les plus innovants et les plus coûteux. » Les ministres se félicitent également que le Comité d’alerte relève que, pour 2017, « les crédits mis en réserve au début de l’année devraient être suffisants pour couvrir les risques de dépassements identifiés à ce stade ».
* Objectif national des dépenses d’assurance-maladie.
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