Pour ce dernier billet de la saison, j'ai souhaité écrire une prose étincelante, capable de vous réjouir pendant vos vacances qui commencent. Nous vivons une époque formidable. Après 30 000 morts, des centaines de milliers de malades, nous allons reprendre nos activités traditionnelles, axées naturellement sur les loisirs. Adieu Covid, adieu peur, angoisses, hypocondrie, masques, hôpitaux, adieu veaux, vaches, couvées. Soyons optimistes. Ne nous préoccupons pas de la dette qui augmente tous les jours et les calculs qui situent à une somme énorme le montant dû par mon couple, soit 80 000 euros que je n'ai pas sur mon compte-courant et dont je veux croire, avec un optimisme inaltérable, que je n'aurai jamais à les rembourser. Je propose un étalement de la dette dans le temps, ce qui me permettra de mourir avant de la payer. Je ne vois pas d'autre moyen que de faire un bras d'honneur à l'adversité qui nous a confinés, abrutis et désorientés pendant que Trump continue à parler de « grippette » et que Bolsonaro est contaminé par le virus dont il n'a cessé de prétendre qu'il n'existait pas. Il y a presque 600 000 morts pour lui prouver le contraire. Je ne sais pas si on trouvera un jour un vaccin contre le coronavirus, mais il serait temps d'en chercher un qui guérisse de la bêtise. Il nous protègerait contre toutes pandémies.
Humeur
Au revoir
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Publié le 17/07/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien