Habitué des campagnes électorales spectaculaires, un député berlinois membre du parti d’Angela Merkel avait trouvé cette année une bonne formule pour attirer ses (futurs) électeurs vers son bureau d’informations : en coopération avec une pharmacie de son arrondissement, il proposait, en effet, des dépistages gratuits du Covid-19 dans un bus spécialement aménagé qui parcourait sa circonscription.
Mais les autorités sanitaires municipales viennent de retirer l’agrément de ce « centre mobile », au motif qu’un examen de santé, quel qu’il soit, ne doit pas être une occasion pour faire de la propagande politique ou religieuse.
Furieux, le député Thomas Heilmann explique au contraire que son bus, visité deux jours plus tôt par le ministre de la Santé, membre du même parti que lui, permettait de réaliser plus d’une centaine de tests par jour, et était très apprécié de la population. Il ne lui reste plus, en attendant, qu’à trouver de nouveaux arguments pour assurer sa réélection en septembre prochain, alors même que la capitale, elle, vote clairement à gauche…