Une étude en vie réelle de l’Imperial College London démontre que près de 100 % des personnes présentent des anticorps anti-Covid 14 jours après avoir reçu leur 2e dose de vaccin, qu’il s’agisse du Pfizer-BioNTech ou de l’AstraZeneca. En revanche, ce taux est plus variable après une seule dose, selon l’âge et le vaccin utilisé. Un argument de plus pour que les Anglais fassent bien leurs deux injections alors que la dernière étape du déconfinement a lieu aujourd’hui malgré le défi du variant Delta.
Menée du 12 au 25 mai 2021, l’étude en vie réelle de l’Imperial College London inclut 207 337 adultes qui se sont auto-administrés un test sérologique. Quatorze jours après avoir reçu leur 2e dose vaccinale, la totalité des adultes jusqu’à 80 ans présente des anticorps contre la SARS-CoV-2, quel que soit le vaccin utilisé. Un taux qui baisse légèrement à 97,8 % chez les 80 ans et plus vaccinés avec Pfizer-BioNTech et à 84 % chez ceux ayant reçu l’AstraZeneca. L’étude pointe également la nécessité d’aller au bout du schéma vaccinal recommandé. En effet, trois semaines après avoir reçu une seule dose de Pfizer, le taux de personnes ayant fabriqué des anticorps passe de 100 % chez les 18-24 ans et baisse progressivement avec l’âge pour atteindre seulement 32,3 % chez les 70 ans et plus. De même avec une seule dose d’AstraZeneca, ce taux est compris entre 72,2 % et 46,2 % et baisse à mesure que l’âge augmente.
Objet d’une prépublication, l’étude REACT-2 doit être prochainement soumise à une revue médicale à comité de lecture. Les chercheurs mettent en avant que le pic du taux de personnes présentant des anticorps après une seule dose se produit aux alentours de 4 à 5 semaines après l’injection, puis décline. Ils confirment l’effet boost de la 2e dose, qu’elle soit réalisée 6 à 8 semaines ou 10 à 12 semaines après la 1e dose. Au moment de l’étude, les trois-quarts de la population britannique avaient reçu au moins une dose de vaccin, mais la couverture reste inégale dans le pays. Ainsi, les hommes sont 11 % moins enclins à se faire vacciner que les femmes et sont 30 % de moins que les femmes à avoir des anticorps contre le SARS-CoV-2. Les chercheurs soulignent également des différences ethniques importantes face à la vaccination. Ainsi, les personnes originaires d’Asie sont 14 % plus vaccinées que les « Caucasiens », tandis que l’ethnie « africaine-caribéenne » est 60 % moins vaccinée.
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