Bien qu’inquiets pour leurs futures conditions d’exercice, les étudiants ne se joindront pas à la semaine de mobilisation du 23 au 29 janvier. Ils demandent en revanche à être associés aux négociations conventionnelles.
Réuni ce week-end à Paris, le conseil d’administration de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) a décidé que les étudiants ne suivraient pas de manière organisée la manifestation du 26 janvier.
L'organisation étudiante prend ainsi ses distances avec l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), le syndicat des groupements et enseignes de pharmacie (Federgy) et l’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) à l’origine de ce mouvement de contestation.
Les dirigeants de l’ANEPF se déclarent en effet « sceptiques quant à la forme que doit prendre cette action ». Mais surtout, ils regrettent l’absence d’unité syndicale et le manque de lisibilité des revendications de la profession auprès des pouvoirs publics et de la population.
Soucieux d’obtenir des garanties fortes pour se projeter dans leur avenir professionnel, les étudiants se posent en rassembleurs. Ils espèrent ainsi que l’ensemble de la profession les rejoindra dans la campagne d’information qu’ils lanceront prochainement pour revaloriser le pharmacien d’officine dans l’accompagnement du patient. « Loin de l’image désuète du pharmacien nanti qui reste ancrée dans l’inconscient collectif », précisent-ils. Rappelant qu’ils forment la génération qui devra exercer sous la prochaine convention, ils demandent à être associés aux négociations.
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