En ces temps de déconfinement, le calendrier des étudiants se remplit à nouveau d’examens nécessitant leur présence physique. Au vu des circonstances, les facultés ont dû revoir les modalités de passage du concours de PACES. Mais à Toulouse et Aix-Marseille, la fronde des étudiants met à mal l’organisation prévue.
C’est dimanche dernier que des étudiants de PACES à la faculté de Toulouse ont lancé une pétition pour dénoncer les conditions prévues localement pour le concours. Les raisons de la grogne sont multiples : réunion sur une journée des épreuves se déroulant habituellement sur quatre, regroupement des cinq épreuves de tronc commun en une seule d’1h15, des épreuves rédactionnelles transformées en QCM et des QCM dont la durée et le nombre de questions sont divisés par deux ou trois… « Les spécialités (odontologie, médecine, maïeutique, pharmacie) seront évaluées sur des épreuves de 4 à 7 QCM. Une pondération de ces notes par rapport à celles du concours du 1er quadrimestre (qui s’est tenu dans des conditions normales) n’est même pas envisagée », déplorent les signataires. La pétition rappelle l’inégalité des conditions de travail des étudiants pendant la durée du confinement et s’oppose au rassemblement de 900 étudiants dans une salle fermée pendant la journée de concours, dont un certain nombre d’entre eux devra utiliser les transports en commun pour s’y rendre.
« Le Généraliste » note que les modalités de concours sont les mêmes à la faculté d’Aix-Marseille et que « les coefficients affectés à chaque épreuve restent inchangés ». Interrogé par France 3, le Pr Élie Serrano, doyen de la faculté de médecine de Rangueil (Toulouse), indique que « la gestion en toute sécurité du flux des 900 étudiants par jour sur le site du parc des expositions de Toulouse a imposé la réduction de la durée des épreuves », et qu’il attend la réponse du ministère sur la question des coefficients.
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