Repères

Par

Publié le 16/11/2015

Article réservé aux abonnés

La qualité à l’officine est un thème qui tient à cœur le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Maître d’œuvre du référentiel, c’est l’ancien président Jean Parrot qui a confié, en 1996, à Philippe Gaertner, alors président de l’UTIP, de le mettre sur pied.

Depuis, le CNOP n’a eu de cesse d’inciter les officinaux à se lancer dans une démarche qualité. Aujourd’hui, l’instance possède un programme d’accompagnement solide constitué des différents outils mis en place au fil des années. Après avoir voulu au moins un PRAQ par officine, elle a créé le site eQo (évaluation de la qualité à l’officine), fin 2007, permettant au pharmacien de s’autoévaluer en tout anonymat.

En 2011, le CNOP a publié ses recommandations pour « L’accueil pharmaceutique des patients sans ordonnance », reprises sur le site Internet AcQO (Accueil qualité officine). À cela s’ajoute la démarche « Patient Qualité », en place depuis quelques mois. Une société indépendante se rend de façon aléatoire dans des pharmacies qui bénéficient ensuite de ce que le patient mystère a « vu, entendu et perçu au cours de sa visite ». Le programme d’accompagnement propose également, à la demande du titulaire, un audit pédagogique de l’organisation générale et du fonctionnement de l’officine.

Enfin, l’Ordre a recommandé que des programmes de développement professionnel continu (DPC) abordent spécifiquement la dispensation des médicaments à prescription médicale facultative. Tout comme l’IGAS, en 2013, l’Ordre national des pharmaciens milite désormais pour une certification généralisée des officines.