La Haute autorité de santé (HAS) a suivi l'avis de l'Agence européenne du médicament et recommande le vaccin Moderna pour les 12-17 ans. Les deux vaccins à ARN messager vont pouvoir désormais être administrés en France à partir de 12 ans. Mais le Moderna reste pour l'instant le seul à être distribué systématiquement en ville, le vaccin Pfizer étant majoritairement réservé aux centres de vaccination.
La Haute autorité de Santé (HAS) a donné en fin d'après-midi son aval à l'élargissement du vaccin Moderna aux jeunes de 12 à 17 ans. « Dans le contexte d'une circulation forte du variant Delta, la HAS valide l'intégration du vaccin Moderna dans la stratégie vaccinale», a annoncé l'instance sanitaire publique dans un communiqué.
L'autorité recommande la vaccination à partir de 12 ans « en priorité chez les adolescents présentant une comorbidité ou appartenant à l'entourage d'une personne immunodéprimée» mais aussi «chez les adolescents sans comorbidité afin de diminuer la circulation virale, de normaliser leur vie sociale et maintenir leur accès à l'éducation». Ce matin, Jean-Michel Blanquer a en effet annoncé que les collégiens et lycéens non vaccinés devraient suivre leurs cours à distance dès lors qu'ils seraient identifiés «cas contact».
L'instance a indiqué s'être appuyée sur une étude clinique américaine mettant en évidence «une efficacité vaccinale chez les adolescents de 93,3 % sur les cas de Covid-19». Elle dit avoir pris en considération «les données en vie réelle internationales et de pharmacovigilance» des différentes agences de sécurité, dont l'ANSM et l'Agence européenne du médicament, qui ont conclu que «les bénéfices l'emportent sur les risques chez les adolescents de 12 à 17 ans, en particulier ceux qui présentent des risques de forme sévère de Covid-19».
La HAS n'en souligne pas moins dans son avis qu'il est important, suite à des signalements après la vaccination avec le vaccin Pfizer, de maintenir une surveillance rigoureuse des évènements indésirables survenant après la vaccination des adolescents, et en particulier des cas de myocardites.
L'objectif de la vaccination des adolescents est d'obtenir un niveau de couverture élevée dans l'ensemble des classes d'âge afin d'accroître le seuil d'immunité de la population, explique par ailleurs la HAS.
Avec AFP
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