Une réévaluation à la hausse de l’acte vaccinal contre le Covid n’aura pas lieu. Thomas Fatôme, directeur général de l’assurance-maladie, a confirmé ce matin que cette augmentation, revendiquée par la FSPF pour compenser la baisse des tarifs des tests antigéniques, n’était pas à l’ordre du jour.
Aucune revalorisation de la vaccination contre le Covid par le pharmacien n’est envisagée. La rémunération reste fixée à 7,90 euros pour l’acte (plus 5,40 euros pour la traçabilité). « Une évolution tarifaire n’est pas à l’ordre du jour. La mobilisation des professionnels est au rendez-vous et la tarification stable et lisible pour tous, est adaptée à la campagne », estime Thomas Fatôme, directeur général de l’assurance-maladie. Il a balayé ce matin tout espoir de voir le tarif de l’acte vaccinal augmenter, comme le souhaitait la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le syndicat avait en effet demandé une réévaluation face à la révision du tarif des tests antigéniques. Cet acte est en effet passé le 1er mai de 26 euros à 22,20 euros (plus 6,79 euros pour le test contre 7,49 euros auparavant) et le 1er juillet, la rémunération tombera à 19 euros (6,01 euros pour le test).
Après les pharmaciens et les autres professionnels de santé, ce devrait être le tour dès le 1er juin des biologistes de voir leur rémunération baisser pour les tests RT-PCR, a rappelé ce matin Thomas Fatôme. Il a indiqué qu’un ajustement serait opéré en tenant compte des investissements en machine effectués par les laboratoires, « il ne s’agit pas de négociations conventionnelles, cette disposition entrera dans le cadre d’un arrêté ministériel ». À ce jour, entre deux à trois millions de tests sont réalisés en moyenne chaque semaine. À titre d’exemple, sur les quelque 2,585 millions de tests effectués entre les 17 et 23 mai, 62,8 % étaient des tests RT-PCR, 25,7 % des antigéniques et 11,2 % des RT-PCR salivaires.
Au total, 88 millions de tests antigéniques et RT-PCR ont été validés depuis le début de l’épidémie. « Nous sommes le pays qui rend le plus rapidement les résultats des tests et ce sans reste à charge. Nous nous devons de maîtriser les coûts et de maintenir un équilibre adapté à la situation afin que l’accès facile et rapide soit garanti », a exposé Thomas Fatôme, en référence à la stratégie « Tester, Alerter, Protéger ».
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