Les quatre axes adoptés par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) en préliminaire des négociations conventionnelles avec les pharmaciens, sont considérés, par la FSPF, comme conformes à la lettre de cadrage de la ministre de la Santé.
Pas de surprise. C’est ce que déclare Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), à la lecture des quatre propositions d’orientations validées le 26 janvier par le Conseil de l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM). Elles reprennent, dans ses grandes lignes, la lettre de cadrage adressée par Marisol Touraine à Nicolas Revel, directeur général de l’assurance-maladie (voir notre édition « abonné »).
Les négociations conventionnelles, qui débuteront le 22 février, s’orienteront donc autour de quatre axes. Comme l’avait souhaité la ministre, il s’agira de poursuivre la diversification de la rémunération des pharmaciens pour limiter l’impact de la variation du prix de certains médicaments et de valoriser le rôle de professionnel de santé du pharmacien. De même, la convention devra assurer une meilleure prise en compte des missions des pharmaciens dans le conseil et l’accompagnement des patients. Les évolutions nécessaires du réseau officinal seront, quant à elles, accompagnées à travers une aide ciblée à certaines officines. « Les axes énoncés nous permettent de rester à la table des négociations », indique Philippe Gaertner.
Le président de la FSPF salue par ailleurs le quatrième axe, qui n'était pas inscrit dans la lettre de cadrage. Celui-ci prévoit de moderniser et de soutenir la dématérialisation des échanges avec l’assurance-maladie afin d’accompagner la qualité de service. Selon Philippe Gaertner, ce dernier point confirme la poursuite de la simplification et de la dématérialisation des flux. « C’est un signal pour davantage de fluidité et de confort au comptoir », se félicite-t-il. Cela permettra, selon lui, de poursuivre l’intégration automatisée des droits. « Ainsi, les rejets, dont le taux est aujourd’hui inférieur à 1 %, pourraient être réduits de moitié », affirme Philippe Gaertner.
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