CELA n’est pas un scoop. La notoriété et l’image du dispositif Cyclamed sont désormais assurées. Il faut dire que, depuis 18 ans qu’elle existe, la filière de récupération n’a pas ménagé ses efforts de communication pour faire connaître son rôle, son utilité et son fonctionnement. Et ce, aussi bien auprès des pharmaciens, qui en sont la cheville ouvrière, qu’auprès des clients, qui « alimentent » le dispositif. Les messages des campagnes successives semblent ainsi désormais traduits en habitudes de consommation. Le fameux réflexe Cyclamed. Et s’il fallait encore s’en convaincre, il n’est qu’à regarder les derniers chiffres du baromètre Louis Harris/LH2* : « 74 % des Français déclarent déposer leurs MNU (médicaments non utilisés) chez le pharmacien. Et 68 % d’entre eux témoignent de la notoriété (assistée) de Cyclamed. Idem en ce qui concerne la vocation environnementale du dispositif, reconnue par 9 personnes sur 10 », se félicite Thierry Moreau Defarges, président de Cyclamed.
Des poches de résistances.
Pourtant, tout n’est pas si facile qu’il y paraît, modère-t-il. « Lors de nos tours de France des régions, nous rencontrons certes la notoriété, mais aussi, de temps à autre, quelques déconvenues. Il faut reconnaître que des difficultés subsistent, comme des poches de résistance au réflexe Cyclamed. On entend encore parfois dire que telle pharmacie refuse la récupération des médicaments… », témoigne-t-il. Comment les professionnels de santé peuvent-ils être des relais encore plus efficaces de nos messages ? Telle est la question que se posent aujourd’hui les dirigeants de Cyclamed, toujours en quête de reconnaissance et de sécurité. Voilà notamment pourquoi, afin de mesurer l’impact de leurs moyens d’information, ils ont cette année menée l’enquête.
La moitié des officines arborent le logo Cyclamed.
Des outils pour comprendre et expliquer la filière de récupération, les pharmaciens n’en manquent pas. Vitrophanie à apposer sur la vitrine de l’officine, BD informatives, cartons dédiés à la récolte des MNU, lettre d’information et site internet constituent le « kit pharmacie » de base mis à la disposition des officinaux. Un autocollant à coller en vitrine ? Le geste pourtant peu chronophage est adopté par à peine plus de la moitié des pharmaciens. Seulement 57 % (en déclaratif) des devantures d’officines arborent ainsi la vitrophanie aux couleurs de Cyclamed. De même, moins d’un pharmacien sur deux (47 %) lit régulièrement « la Lettre Cyclamed ». Enfin, avec seulement 4 % de pharmaciens internautes, le site de l’association est loin de battre des records de fréquentation… Pour autant, il n’y a pas de quoi désespérer, souligne Jacques Aumonier, secrétaire général de l’association. L’enquête CSA révèle en effet que 82 % des pharmaciens ont le sentiment d’être bien informés sur le dispositif Cyclamed. Voilà qui pourrait expliquer la relative inappétence des officinaux pour les outils d’informations qui leur sont offerts…
D’après une conférence de presse organisée par Cyclamed
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