L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) revoit ses préconisations en matière de lutte contre le papillomavirus humain (VPH). Deux injections contre trois actuellement et ce, dès l’âge de 9 ans, au lieu de 11 ans, suffiront selon l’OMS à prévenir contre ce virus, responsable de 99 % des cancers du col de l’utérus.
Pour l’OMS, qui a présenté aujourd’hui ces recommandations en ouverture du congrès mondial de lutte contre le cancer de Melbourne, il s’agit d’alléger le coût de la vaccination, particulièrement dans les pays à bas revenus.
L’OMS a par ailleurs repoussé à cinq ans la fréquence du dépistage des infections au papillomavirus. Elle est actuellement de deux ans.
En France où le cancer du col de l’utérus tue plus d’un millier de femmes par an, le Haut Conseil de Santé publique (HCSP) avait également proposé en septembre dernier d’abaisser l’âge de la vaccination à 9 ans. Afin d’améliorer la couverture vaccinale qui reste insuffisante dans l’Hexagone, - moins de 25 % des jeunes filles vaccinées à 16 ans -, le HCSP avait aussi suggéré une vaccination en milieu scolaire à l’instar de l’Australie et de la Grande-Bretagne. Ces pays détiennent aujourd’hui un ratio de couverture vaccinale supérieur à 70 %, taux retenu pour affirmer une immunité de groupe.
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