L’étude observationnelle TEMPO, qui vise à évaluer les bénéfices de l’accompagnement du pharmacien sur l’observance et la prise en charge des patients souffrant de douleurs neuropathiques, via la réalisation d’entretiens pharmaceutiques, vient d’être lancée par la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), en partenariat avec la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et le Laboratoire Pfizer. « Cette étude est importante car nous sommes dans une phase de changement dans notre relation avec les patients, nous souhaitons des patients plus informés qui participent de plus en plus à la décision », souligne le Pr Serge Perrot, de l’hôpital Cochin-Hôtel-Dieu à Paris.
L’implication des pharmaciens dans la prévention, le dépistage et le conseil prend une nouvelle dimension avec la mise à disposition de différents outils validés pour rechercher et estimer la probabilité d’une douleur neuropathique. En particulier, le questionnaire DN4, dont le pharmacien peut proposer à son patient la partie interrogatoire qui porte sur les caractéristiques de la douleur (brûlure, sensation de froid, décharges électriques) et ou le(s) symptômes(s) associé(s) (fourmillements, picotements, engourdissements, démangeaisons). Le test est considéré positif si le score est égal ou supérieur à 3/7.
Au-delà de la détection d’une douleur neuropathique chez un patient, l’officinal a bien évidemment un rôle essentiel lors de la dispensation des médicaments, en particulier pour rassurer les malades. Car les traitements de première intention repose sur des antidépresseurs, ou des antiépileptiques, qui peuvent inquiéter.
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