L'assurance-maladie relance sa campagne « Devenir générique, ça se mérite ». Au programme : des spots à la télévision et à la radio, également disponibles sur Internet, des mémos pratiques, affiches, bannières et autres visuels. L'objectif ? Faire tomber les dernières réticences des patients.
Lancée en septembre 2016, la première campagne de promotion des génériques a eu un impact positif. Malgré tout, des réticences subsistent chez 30 % des usagers. C'est pourquoi cette 2e campagne est lancée aujourd'hui sur tous les supports pour donner les « clés de compréhension » et améliorer le recours au générique. Selon un sondage BVA pour l'assurance-maladie*, 73 % des Français prennent des génériques lorsqu'ils tombent malades, 58 % en cas de maladie chronique. Les médecins échangent plus souvent sur le sujet avec leurs patients et leur confiance dans le générique est en légère hausse. Ils sont encore 26 % à hésiter à en prescrire, un taux qui était de 39 % un an plus tôt. Tout simplement parce qu'ils sont mieux informés sur le générique. Conséquence : le taux de mention « non substituable » ou NS, jusqu'alors en augmentation constante d'une année sur l'autre, est tombé à 8,3 % en 2016 souligne la CNAM.
Cette nouvelle vague de promotion du générique, réalisée en partenariat par l'assurance-maladie et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), fait partie du Plan national d’action de promotion des médicaments génériques qui a démarré en 2015 (voir notre article « abonné »). Un espace d’information et d’échanges est disponible sur le site du ministère de la Santé, où des experts répondront aux questions des internautes jusqu’au 20 décembre. L'ensemble du dispositif médias y est aussi en accès libre.
* Réalisé par téléphone en mars 2017 auprès d'un échantillon représentatif de 1 003 personnes, 300 médecins généralistes et 300 pharmaciens d'officine.
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