L'avenant 19 de la convention pharmaceutique vient d'être publié au « Journal officiel ». Il entérine la baisse de l'honoraire complexe, la mise en place d'une rémunération de la dispensation adaptée et l'élargissement de la population ciblée par les bilans partagés de médication.
Conclu le 19 novembre dernier entre l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) et l'assurance-maladie, puis signé également par l'Union nationale des organismes complémentaires d'assurance-maladie (UNOCAM), l'avenant 19 est avant tout un rééquilibrage économique face à la « surperformance » de la réforme de la rémunération. Ainsi, l'honoraire à l'ordonnance complexe, qui devait initialement passer de 0,50 euro à 1,02 euro au 1er janvier 2020 a été ramené à 0,31 euro. Une décision qui ne passe pas aux yeux de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui demandait, mi-janvier, sa non-application tant que l'avenant n'était pas paru au « Journal officiel » et envisageait par la suite de l'attaquer.
Par ailleurs, cet avenant prévoit de mettre en place une rémunération à la dispensation adaptée et élargit la population cible des bilans partagés de médication (BPM) à tous les patients d'au moins 65 ans sous traitement chronique comprenant au minimum cinq molécules, et aux résidents en établissement d'hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques
Logigramme, formation…
Le dépistage de la cystite en pratique