Les barnums illégaux de dépistage du Covid-19 ont tendance à se multiplier, alerte l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine (USPO).
L'USPO s'inquiète de la réapparition de barnums illégaux de dépistage du Covid-19, notamment au sein des grandes villes. Les barnums en question ne respectent pas « les obligations légales relatives au dépistage », puisqu'ils ne se trouvent pas auprès de la pharmacie associée à ce dernier et ne sont pas occupés par le moindre professionnel de santé.
Selon l'USPO, ce sont des sociétés commerciales qui s'associent avec des professionnels de santé peu scrupuleux, utilisant leur carte CPS pour faire le test et le facturer à leur place.
Une pratique « totalement illégale » qui engage la responsabilité du pharmacien et l'expose à des sanctions pénales, ordinales et financières, notamment des indus sur la totalité des actes illégaux, en plus d'un déconventionnement. Les officinaux s'exposent également à une plainte des patients en cas d'incident, leur numéro RPPS étant obligatoirement affiché sur le barnum.
L'USPO recommande donc aux pharmaciens « d'écarter ces sollicitations commerciales qui cherchent à persuader que tous ces procédés sont autorisés avec un discours bien rodé » et de « laisser les profiteurs en dehors du système de santé ». Le syndicat a également demandé au gouvernement ainsi qu'aux ARS de lutter contre la multiplication de ces sites de dépistage illégaux et d'appliquer les sanctions prévues par la loi.
La chose n'est pas nouvelle, puisque des situations ubuesques autour des barnums de dépistage ont déjà été rencontrées dans le passé.
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