Le syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) demande aux pouvoirs publics des mesures fortes contre les cabines de bronzage, et réclame jusqu’à leur interdiction à l’instar du Brésil et de l’Australie. Parallèlement, le syndicat incite les pouvoirs publics à mener des campagnes de prévention sur les dangers des UV artificiels. Il recommande dans un premier temps aux usagers de ne pas avoir recours « à des pratiques addictives des UV, notamment artificiels ».
Ce n’est pas la première fois que les dermatologues partent en campagne contre les cabines de bronzage. En novembre dernier, ils s’étaient félicité des arrêtés pris sur la traçabilité des appareils et les modalités de contrôles. Pour autant, ces avancées n’allaient pas assez loin selon eux. Une position confortée par la publication, à la mi-janvier, d’un article de la revue « 60 millions de consommateurs », reprochant aux gestionnaires des cabines de bronzage de ne pas respecter la réglementation en vigueur.
Le risque sanitaire de l’utilisation de cabines de bronzage, à l’origine de cancers cutanés, notamment de mélanome, représente « une menace bien réelle mais évitable pour la santé publique », comme l’avait déjà souligné en 2012, l’Institut national de veille sanitaire (INVS). Selon cet organisme 350 cas de mélanome et 76 décès pourraient être attribués chaque année aux cabines de bronzage.
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