Un arrêté publié au « Journal Officiel » du 11 novembre réintroduit officiellement l'autotest supervisé comme un outil donnant accès au passe sanitaire en cas de résultat négatif. Un DGS-Urgent a été envoyé aux pharmaciens le 12 novembre, date de l'application de l'arrêté. Il indique que « le tarif de la prise en charge par l’Assurance maladie est fixé à 12,90 euros par personne testée ». Un prix qui comprend l’autotest (prix maximum de 4,20 euros), la supervision des opérations et la saisie dans SI-DEP (8,70 euros). L'autotest supervisé peut être pris en charge dans les mêmes conditions que pour les tests PCR et antigéniques. Pour les patients non vaccinés et sans ordonnance qui, eux, ne peuvent bénéficier d'une prise en charge, les autotests supervisés « sont facturés par le pharmacien directement à l’intéressé au même prix que le tarif pris en charge par l’Assurance maladie, soit 12,90 euros ». Ce dispositif est accessible, comme avant le 15 octobre, aux patients asymptomatiques qui ne sont pas cas contact.
Selon le DGS-Urgent, les pharmaciens d'officine sont les seuls à même de réaliser les autotests supervisés « dans le cadre de leur lieu d'exercice habituel ». Comme l'analyse Pierre-Olivier Variot, président de l'Union des syndicats de pharmacien d'officine (USPO), les préparateurs ne sont donc pas autorisés à les faire et les autotests supervisés ne peuvent être réalisés hors les murs, dans un barnum par exemple.
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques
Logigramme, formation…
Le dépistage de la cystite en pratique