Tandis que les négociations sur de nouvelles ROSP touchent à leur fin, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) estime que « la proposition de l’assurance-maladie s’avère ambiguë ». Par exemple, souligne le syndicat, l’organisme payeur annonce une enveloppe budgétaire de 140 millions d’euros, mais assortit tellement de critères et d’objectifs très difficiles à atteindre, que la rémunération devient de plus en plus hypothétique. De plus, l’augmentation prévue de l’objectif de substitution de 3 points en 2016 et 2017 rend, selon lui, impossible de fixer un objectif supérieur après 2017. « Ce qui signifiera certainement la fin de la ROSP génériques », craint l’UNPF.
De même, ajoute le syndicat, les entretiens pharmaceutiques, destinés à compenser les pertes de rémunération des pharmaciens, sont chronophages et ne représentent au final que 200 à 300 euros par pharmacie en moyenne. L’UNPF dénonce également le projet du gouvernement d’appliquer un TFR au groupe du clopidogrel, notamment après avoir imposé aux pharmaciens des objectifs de substitution sur cette molécule.
« Les pouvoirs publics demandent toujours plus aux pharmaciens (plus de tâches au comptoir, plus de substitution…) en échange d’une rémunération toujours plus faible et dans un contexte économique de plus en plus tendu (baisses tarifaires), sans jamais prendre en compte les économies réalisées par les pharmaciens pour la collectivité (substitution des génériques) », déplore le syndicat présidé par Jean-Luc Fournival.
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