Le laboratoire Bayer lance avec les associations de patients, Retina et DMLA, la campagne « ma DMLA et moi » destinée à informer le grand public sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie qui touche 15 % des personnes de plus de 80 ans.
Sur un ton léger, voire décalé, les premiers symptômes et l’impact sur la qualité de vie des malades de cette pathologie encore mal connue, sont déclinés sur des affiches, brochures, cartes postales et des clips vidéos. Sur un ton humoristique y est également abordé le rôle essentiel des aidants dans le suivi d’un traitement contraignant et coûteux. Une enquête menée en 2013 par Bayer avait en effet fait apparaître des frais à la charge du patient de 1 741 euros en moyenne (2 227 euros en cas de mauvaise acuité visuelle) induit par la rémunération de certaines aides, l’achat de matériel de vision (loupes etc.), les déplacements pour les injections intravitréennes ou encore l’achat de compléments alimentaires.
Par ailleurs, la prise de conscience par l’entourage des difficultés vécues par le patient est essentielle. Car, comme le note le Pr Éric Souied, chef du service d’ophtalmologie à l’hôpital intercommunal de Créteil et fondateur de l’association DMLA, les risques de troubles dépressifs consécutifs à la perte d’acuité visuelle ne sont pas négligeables. Dans la prise en charge des patients, les pharmaciens jouent également un rôle clé. Ils sont identifiés comme des interlocuteurs privilégiés par les associations de patients dans l’accompagnement de leur traitement mais aussi dans la reconnaissance des premiers symptômes de cette maladie qui représente une urgence ophtalmologique.
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