Pourquoi ne pas s’inspirer du Canada où c’est le pharmacien qui gère le sevrage tabagique, le médecin se bornant à prescrire des substituts nicotiniques ? Avec le soutien de l’ARS, de l’UPRS, de l’IREPS des Pays de Loire et de l’unité de tabacologie du CHU d’Angers, une quinzaine de pharmacies volontaires expérimentent pendant un an un programme d’aide à l’arrêt du tabac centré sur les jeunes de 18 à 30 ans. Après une formation spécifique, et en accord avec le médecin traitant, chaque pharmacien évalue le degré de motivation des fumeurs désireux de s’arrêter (6 par officine) et leur propose plusieurs rendez-vous d’entretiens et de suivi. Il faudra maintenant évaluer la pertinence de ce type de prise en charge, et les résultats sont d’autant plus attendus que les substituts nicotiniques sont désormais remboursés à hauteur de 150 euros par an, au lieu de 50, aux jeunes de 20 à 25 ans.
Patients tabacodépendants : expérimentation angevine
Publié le 08/01/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3143
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