« Le lancement des projets des URPS va prendre plus de temps que ce qui était prévu », remarque Jean-Luc Audhoui, président de la commission de coordination des URPS au sein de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Parmi les causes de ce retard, le financement arrive en tête, puisque les URPS n’ont pas touché la totalité de leur budget 2011. « Une majorité d’entre elles, mais pas toutes, ont reçu une avance de 80 000 €, alors que ce budget est normalement calculé en fonction du nombre de pharmaciens de la région, à hauteur de 170 € par officinal », explique-t-il. L’avance représente donc une partie importante du budget pour certaines URPS, mais elle est très insuffisante pour les autres. Pour Jean-Luc Audhoui, « l’équilibre budgétaire ne sera pas atteint avant 2013 ».
Par ailleurs, « les priorités des ARS portent sur la permanence des soins et l’accès au système de santé, des problématiques qui ne concernent pas les officines, du fait de leur bonne répartition ». En outre, les mouvements de personnels dans les ARS ne facilitent pas les démarches des élus des URPS, qui peinent à trouver un interlocuteur. Enfin, beaucoup d’élus dénoncent des réunions extrêmement chronophages. « On ne peut pas demander à un pharmacien de prendre trois jours par semaine pour participer à des réunions, surtout dans le contexte économique actuel », lance Jean-Luc Audhoui. Il regrette que le dispositif soit « d’une lourdeur monstrueuse, qui risque de lasser les personnes de bonne volonté ».
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques
Logigramme, formation…
Le dépistage de la cystite en pratique