Ajouter de la qualité à la vie des patients atteints de cancer en améliorant leur quotidien, en atténuant les effets secondaires de leur traitement et en offrant un espace de communication : ce sont aujourd’hui 3 000 à 4 000 personnes qui bénéficient de ce soutien de leur pharmacien pour affronter leur traitement et ses conséquences. 110 adhérents du groupement PharmaVie sont en effet engagés dans le programme OncoPharmaVie. Ils devraient être 160 en fin d’année.
Depuis un an et demi, le groupement a élaboré cet accompagnement aux multiples facettes puisqu’il propose de venir en complément de la prise en charge médicale. « Entre deux rendez-vous chez leur oncologue, les patients ont souvent des questions sur les effets indésirables de leur traitement sur leur peau, leurs ongles, la nutrition, leur dentition, l’activité physique et de nombreux autres pans de leur vie », expose Laurence Dubois, directrice marketing et services de PharmaVie. Des corners dédiés de 7 à 10 m2 et un partenariat avec des laboratoires à forte notoriété, tels Avène, Biogaran, La Roche Posay ou Nutricia, ainsi qu’avec des acteurs plus récents comme Les Franjines, Ozalys, Même ou Allo Alex, définissent les contours de cet engagement au sein de l’officine.
100 000 cancers non dépistés
Mais cette montée en charge de l’expertise du pharmacien PharmaVie doit être renforcée par une implication accrue dans le dépistage afin d’améliorer la prise en charge précoce. Ce rôle est plus que jamais indispensable depuis la crise sanitaire, comme le souligne Jean Fabre, président de Phoenix Pharma France et président-directeur général de PharmaVie. « Alors qu’en moyenne 400 000 cancers sont détectés chaque année, en 2020, 300 000 nouveaux cas, seulement ont été identifiés en raison du retard pris dans le dépistage », déplore-t-il.
Dès le mois d’octobre, des formations – assurées par les marques partenaires — seront proposées aux équipes officinales sous forme d’e-learning. Insistant sur la nécessité d’une prise en charge globale des patients, Julie Meunier, patiente elle-même atteinte par le cancer, rappelle le rôle d’écoute essentiel du pharmacien, pourvu qu’il puisse garantir la confidentialité des échanges.
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