L’Ordre national des pharmaciens vient à son tour de remettre sa contribution au Ségur de la Santé. Elle se décline en 50 propositions concrètes pour développer le rôle et les missions du pharmacien.
Riches de l’expérience de la crise sanitaire du coronavirus et du rôle qu’ils ont joué, les pharmaciens souhaitent aujourd’hui apporter leur contribution pour construire un système de santé moderne. Dans cet objectif et dans le cadre du Ségur de la santé, l’Ordre des pharmaciens a ainsi remis 50 propositions au ministère de la Santé pour faire évoluer le métier.
Parmi ses suggestions, l’Ordre demande d’accélérer, via la publication de textes de lois, la mise en œuvre pérenne de la prescription électronique, du télésoin, ou encore du pharmacien correspondant et de la dispensation protocolisée de médicaments à prescription obligatoire (y compris hors exercice coordonné pour ces deux derniers). Enfin, l’instance souhaite que soit maintenue la possibilité de préparer de solutions hydroalcooliques en officine.
Côté vaccination, l’Ordre souhaite de nombreuses évolutions. L’instance réitère sa volonté de voir la vaccination contre la grippe en pharmacie rendue possible pour tous les adultes en bonne santé. Le pharmacien devrait également pouvoir prescrire, dispenser et administrer le vaccin antigrippal. Ensuite, il faudrait des entretiens vaccinaux et la possibilité d’effectuer d’autres vaccins en officine que celui de la grippe.
Par ailleurs, l’instance souhaite voir l’avènement de substitution par les biosimilaires par les pharmaciens d’officine et la publication de l'arrêté de bonnes pratiques de préparation des doses à administrer (PDA) attendue depuis des années. Il demande que l’intervention du pharmacien à domicile soit favorisée et que le dépistage de la fragilité soit intégré dans le bilan partagé de médication.
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