La ministre de la Santé vient d’annoncer qu’elle ne suivrait pas l’avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé qui avait proposé de dérembourser les quatre médicaments les plus prescrits contre la maladie d’Alzheimer.
Marisol Touraine affirme qu’il n’est pas question « dans un premier temps », de dérembourser l’Aricept, l’Exelon, le Reminyl et l’Ebixa (donézépil, rivastigmine, galantamine et mémantine), ainsi que leurs génériques, comme l’avait suggéré, il y a une semaine, la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS), structure chargée de l'évaluation des médicaments.
Cette décision, motivée par l’insuffisance de l’intérêt médical de ces médicaments, du reste contestés pour leurs effets indésirables, avait provoqué le désarroi des associations de patients. France Alzheimer s’inquiétait du fait que cet avis lance « un signal négatif et dangereux à toutes les personnes malades qui bénéficient de ces traitements ». Par ailleurs, indiquait l’association, « la perspective d'un médicament incite les personnes à consulter, à se faire diagnostiquer ».
La ministre se réserve donc un temps de réflexion et veut mettre en place au préalable « un protocole de soins élaboré par les scientifiques en lien avec les associations de patients ». Elle précise : « Tant que ce protocole de soins ne sera pas élaboré et mis en œuvre, la question du déremboursement ne peut pas et ne doit pas se poser. »
Avec l'AFP.
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