Dans un texte transmis au « Quotidien », le directeur général de l'assurance-maladie, Nicolas Revel, dément catégoriquement que l'enveloppe allouée aux missions dans le cadre du nouvel avenant conventionnel soit entachée d'une erreur de calcul.
« L’assurance-maladie souhaite préciser qu’elle réfute l’idée d’une erreur dans les projections financières liées à la mise en œuvre du bilan de médication prévu par l’avenant n° 11 », écrit Nicolas Revel, répondant ainsi à un communiqué publié sur le site de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Au contraire, le directeur général de l'assurance-maladie confirme les hypothèses prévues d’une montée en charge représentant pour les officines une rémunération de 18,6 millions d'euros en 2018, puis de 31,6 millions d'euros en 2019 et de 39,5 millions d'euros en 2020. « Ces projections se fondent sur une hypothèse moyenne d’environ 20 nouveaux bilans par an et par officine, ce qui ne semble en rien « irréaliste » pour reprendre les termes de la FSPF », explique-t-il.
Nicolas Revel juge étonnant « qu’aujourd’hui, la FSPF puisse considérer qu’un objectif de 20 bilans par an et par officine soit hors de portée de la profession ». Soulignant que « ce n’est pas la conviction de l’assurance-maladie », il rappelle qu'une « clause de revoyure a cependant été introduite dans l’accord conventionnel pour vérifier la montée en charge au terme de la première année et envisager, le cas échéant, des ajustements ».
Vous pourrez lire l'intégralité de la position de Nicolas Revel dans l'édition du « Quotidien du Pharmacien » du jeudi 2 novembre.
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