Sur son site, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) déclare que Nicolas Revel, directeur général de l’assurance-maladie, a confirmé l’existence d’erreurs dans les chiffres concernant les missions prévues à l’avenant conventionnel. Des calculs que la FSPF contestait depuis l'été.
Le Congrès national des pharmaciens, les 14 et 15 octobre, a permis de remettre les compteurs à zéro entre la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’assurance-maladie puisque Nicolas Revel, son directeur général, qui y était invité, « a confirmé l’existence d’erreurs dans le chiffrage des missions prévues par l’avenant conventionnel signé par l’USPO* l’été dernier ».
C’est ce qu’indique la FSPF sur son site, précisant qu’en l’état le montant alloué aux nouvelles missions « n’est pas de 65 millions mais bien de 26,9 millions d’euros au terme de la convention ». La FSPF avait en effet toujours contesté ce montant et argué de ces erreurs de calcul comme motif principal de son refus de signer l’avenant conventionnel. Dès le 12 juillet, à l’issue de la dernière réunion de négociations, la FSPF avait en effet alerté l’assurance-maladie sur la surestimation de l’enveloppe attribuée aux nouvelles missions.
La FSPF, qui se voit confortée dans sa position, informe ses adhérents que Nicolas Revel « a proposé d’apporter un correctif en doublant, ni plus ni moins, le nombre des bilans de médications à effectuer par les pharmaciens ». Avant même la mise en place de l’avenant, l’enveloppe des 280 millions d’euros (215 millions pour le transfert de marge + 65 millions pour les nouvelles missions), c’est déjà de l’histoire ancienne, commente le syndicat. Et de lancer une dernière pique en ajoutant que si les estimations précédentes sur les bilans de médication étaient déjà très optimistes, « les nouvelles sont totalement irréalistes ».
* Union des Syndicats de Pharmaciens d'Officine
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