Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Conseil national de l’Ordre des médecins ont présenté hier à Agnès Buzyn des recommandations conjointes relatives à la prescription et la dispensation des médicaments de substitution aux opiacés.
Les deux Ordres avaient cosigné le 11 octobre dernier de nouvelles recommandations autour de la prescription et de la délivrance des traitements de substitution aux opiacés (TSO). Ils souhaitaient ainsi actualiser les recommandations préexistantes, pour une prise en charge encadrée et conforme à la réglementation en vigueur des patients qui souffrent de conduites addictives. Ces recommandations visent à accompagner les professionnels, faciliter l’accès aux soins et améliorer la prise en charge, l’observance et le suivi des patients.
« Je me réjouis du travail fructueux et rapide effectué sur ce texte, dont l’objectif demeure la réduction des risques et une entrée facilitée des malades dans un système de prise en charge », a souligné Carine-Wolf Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens à l'occasion de la remise de ces recommandations à la ministre de la Santé. Quant à l’Ordre des médecins, il « se félicite de cette convention par laquelle médecins et pharmaciens posent leurs principes communs pour assurer une meilleure prise en charge des patients aux conduites addictives », a déclaré Patrick Bouet, président du Conseil national de l’Ordre des médecins.
Les médicaments de substitution aux opiacés sont aujourd'hui en France prescrits à environ 180 000 patients. Il s’agit à 65 % de buprénorphine et à 35 % de méthadone.
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