Lucien Bennatan : la communication à tout prix
S’il y a une chose qui insupporte le président et fondateur du groupe PHR, c’est bien l’injustice. Pour elle, ce militant et syndicaliste est capable de ferrailler avec les pouvoirs publics, la GMS et même ses concurrents directs. En retour, cet entrepreneur visionnaire, ne craint pas les coups. Il en a même plus d’un quand il s’agit de défendre sur les ondes ou dans des campagnes grand public, les couleurs du groupe PHR qu’il a créé en 1991 et développé sous deux enseignes, plusieurs marques propres et un grand nombre de produits inédits. Une évolution qu’il a conçue grâce à son observation affûtée des mutations sociétales. Chez ce bouillant orateur qui ne craint ni les conflits, ni les fracas, les portes peuvent aussi claquer bruyamment, comme dernièrement quand il a quitté le siège de président de l’UDGPO qu’il occupait depuis moins d’un an.
Christian Grenier : les réseaux avant tout
Narrateur infatigable, le créateur de Népenthès est la mémoire vive de l’officine de ces trente dernières années. Une histoire qu’il mêle intimement avec ses engagements multiples dans les syndicats, au poste d’administrateur de la Sécu, à la CCI et même au Medef. Cette ébullition se retrouve dans l’activité de son groupe Népenthès, un groupement d’achat devenu aujourd’hui l’un des premiers groupements de France, avec deux enseignes, un laboratoire, une marque propre, plusieurs plateaux logistiques et même des activités à l’export. Son élan l’emporte toujours plus loin. Ayant laissé derrière lui le Collectif national des groupements d’officine (CNGPO), ce rassembleur apprécié de la profession, a pris les rênes, il y a tout juste un an, de Federgy, la chambre syndicale des groupements et des enseignes de pharmacie.
Daniel Buchinger : l’art de la provocation
Il est sur tous les fronts et surprend là où on ne l’attendait pas (encore). Si son officine de Colmar partage le parking du centre Leclerc, ce n’est que pour mieux titiller le géant de la grande distribution qu’il a d’ailleurs été l’un des rares à faire plier lors d’un jugement mémorable contre la publicité. Daniel Buchinger ne se satisfait pas de cette provocation de voisinage. Il entreprend ses confrères sur le terrain des groupements. Ancien président de l’Union des groupements des pharmacies d’officine (UDGPO), il n’hésite pas à faire cavalier seul au risque de choquer la profession tout entière, qui s’estime trahie. C’est en tout cas ainsi qu’a été interprétée par ses confrères sa volonté d’offrir l’honoraire de dispensation aux clients qui adhèrent au programme Univers Pharmacie. Le tollé général qu’a provoqué cette initiative est à peine oublié que déjà, dit-on, Daniel Buchinger se prépare à un prochain coup d’éclat.
Pascal Louis : Rassembler pour avancer
C’est en farouche défenseur de l’exercice officinal et du modèle des groupements que l’ancien président de Giphar n’a de cesse de rassembler la profession. Il reste dans la mémoire collective pour avoir posé les premiers jalons d’une organisation des groupements avec le Collectif national des groupements de pharmacies d’officine (CNGPO), lui-même à l’origine de la chambre syndicale des groupements d’officine (Federgy). C’est également lui qui a appelé les trois syndicats au consensus sur l’honoraire, allant même suggérer un pacte porteur d’avenir pour l’officine. Veillant à l’indépendance du titulaire, Pascal Louis ne campe cependant pas sur une position conservatrice de la pharmacie. Il continue ainsi de réclamer inlassablement un assouplissement des règles juridiques et capitalistiques nécessaire à l’évolution du réseau officinal.
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