L'Organisation mondiale de la santé (OMS) suit de près l'émergence de deux nouveaux sous-variants d'Omicron (BA.4 et BA.5), détectés en Afrique du Sud et au Botswana.
À l’heure actuelle, seulement 12 cas liés à ces sous-variants ont été répertoriés sur la base internationale de données GISAID. Selon l'agence de sécurité sanitaire britannique, BA.4 a déjà été détecté au Danemark, en Écosse, en Angleterre, ou encore en Belgique, depuis le début de l'année. En revanche, BA.5 n'a pas été repéré ailleurs qu'en Afrique du Sud et au Botswana à l'heure actuelle. Dans ces deux pays, les personnes touchées par BA.5 étaient âgées de 30 à 50 ans, toutes vaccinées, et ne souffraient que de légers symptômes.
L'OMS a ajouté ces deux sous-variants à sa liste de surveillance et a commencé à les étudier pour en savoir plus sur leur contagiosité et sur leurs mutations additionnelles afin de « comprendre jusqu'à quel point ils peuvent échapper au système immunitaire ». Selon de premières estimations, BA.5 présenterait davantage de risque de se propager que BA.4, et BA.4 que BA.2.
Si l'OMS surveille attentivement l'évolution et la nature de BA.4 et de BA.5, ces découvertes ne doivent pas forcément être jugées comme inquiétantes. C'est notamment l'avis du virologue Marc Van Ranst qui a découvert un cas de BA.4 dans son pays, la Belgique. « Les virus accumulent les mutations, c'est ce qu'ils font toujours. De nouvelles versions feront encore surface. Je préfère les subversions d'Omicron qu'un tout nouveau variant », explique-t-il. Aucune augmentation significative des infections, des hospitalisations ou des décès n'a pour l'instant été observée en Afrique du Sud, où ont été repérés BA.4 et BA.5.
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