La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont été reçues ce matin par la ministre de la Santé.
C’est ensemble que les deux syndicats d’officinaux ont rencontré la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Une rencontre d’environ une heure au cours de laquelle la ministre s’est montrée à l’écoute de la profession. Pour la FSPF, le fait d’être parmi les premiers à être reçus par elle, montre sa disponibilité à l’égard des pharmaciens. « Cette rencontre a été extrêmement constructive », estime de son côté Gilles Bonnefond, président de l’USPO, qui se dit satisfait de ce premier contact.
Si l’urgence de la nouvelle convention pharmaceutique a été évoquée, la question du maintien des trois piliers de l’officine a aussi été abordée. Et la réponse d’Agnès Buzyn est claire : la remise en cause de ces fondamentaux ne figure pas dans le programme du président de la République.
En ce qui concerne la dispensation à l’unité, la ministre s’intéresserait avant tout à régler les problèmes de gaspillage de médicaments, de mauvaise observance et de l’impact sur l’environnement. « Elle attend des propositions, des alternatives à la dispensation à l’unité », explique la FSPF. « Si l’on propose des solutions plus intelligentes, plus efficaces et plus utiles que de prendre une paire de ciseaux, l’affaire sera entendue », pense Gilles Bonnefond.
Enfin, le rôle du pharmacien dans le dépistage et la prévention a été un autre grand sujet de discussion entre les syndicats et la ministre de la Santé.
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