Tandis que les inspections de la DGCCRF* se poursuivent dans les officines, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) demande l’intégration de l’honoraire de 80 centimes d’euro HT dans l’arrêté de marge. Autrement dit, de revenir au principe d’un forfait à la boîte, autrefois de 53 centimes d’euros.
Pour son président, Gilles Bonnefond, c’est le seul moyen pour que cet honoraire de dispensation ne soit plus contesté ni par l’administration ni par les patients lorsque le médicament est délivré sans ordonnance. Selon lui, cet honoraire qui était censé protéger le pharmacien des baisses de prix et rehausser son image, l’expose au contraire aux critiques et à des amendes assez lourdes. Pour l’heure, les inspecteurs de la DGCCRF n’auraient dressé que de simples avertissements. Mais s’ils reviennent dans trois mois, les sanctions pourraient tomber, estime Gilles Bonnefond.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) affirme pour sa part que les observations « sont sans objet et relèvent du harcèlement administratif ». Le syndicat tient à souligner que dans le cadre de l’avenant n° 5 à la convention nationale pharmaceutique mettant en œuvre l’honoraire de dispensation, l’État a approuvé la demande de mise en cohérence des textes réglementaires permettant d’appliquer l’honoraire de dispensation aux médicaments remboursables de prescription médicale facultative dans les cas où ils ne font pas l’objet d’une prescription. Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement, en lien avec la FSPF, s’apprêterait d’ailleurs à déposer un amendement au projet de loi de santé, annonce la Fédération.
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