Dans un communiqué, 47 associations, dont France Assos Santé, dénoncent des « insuffisances notoires » dans la prise en charge des patients souffrant de douleurs chroniques.
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, le 21 octobre, 47 associations de patients ont tenu à dénoncer les « insuffisances notoires » dans la prise en charge de la douleur (« voir article abonné ») en France et leurs « conséquences dramatiques » pour les personnes concernées. Le communiqué, signé par France Assos Santé, la Ligue contre le cancer ou encore l'APF France Handicap, rappelle ainsi que « plus de 12 millions de Français souffrent de douleurs chroniques » et que parmi eux « 70 % ne bénéficient toujours pas d'un traitement approprié ». Pour ces organisations, les soignants minimisent encore trop souvent le sujet. « Il n'est plus possible d'entendre des personnes dire : J'en ai parlé à mon médecin traitant, il m'a dit que cela allait passer. Cela a duré une dizaine d'années. » La douleur présente lors de la fin de vie « ne bénéficie pas non plus de l'attention nécessaire et de l'accompagnement adéquat ». Ces 47 associations appellent donc à reconnaître la douleur comme « une maladie à part entière » et demandent aux pouvoirs publics d'en faire une « véritable priorité des politiques de santé ».
Autre point dénoncé dans le communiqué, le manque de moyens alloués aux centres qui accueillent les patients, comme les structures spécialisées douleur chroniques (SDC). Dépressions, désinsertion professionnelle, dépenses majorées de santé… autant de conséquences qui entraînent « un coût financier notable pour la société ». Pour améliorer la situation, le collectif d'associations milite également pour la mise en œuvre d'actions de prévention, le développement de la formation, notamment à destination des étudiants en médecine, et des investissements plus importants dans le secteur de la recherche.
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