Selon les projections d’une étude réalisée pour la Société suisse des pharmaciens (pharmaSuisse), la Confédération helvétique pourrait souffrir d’un manque de pharmaciens si elle n’augmentait pas le nombre de ses étudiants en pharmacie d’ici à 2015. Actuellement, les quelque 400 nouveaux étudiants admis chaque année dans l’une des trois facultés de pharmacie du pays suffisent à peine à couvrir les besoins. En 2014, le taux de diplômés d’une promotion était de 52 %. La Suisse, comme la France, doit par ailleurs faire face à un phénomène d’évaporation des diplômes. Les auteurs de l’étude préconisent de grossir les promotions de première année à 600 étudiants en 2025 afin d’obtenir entre 350 et 400 diplômés par an. En 2030, 868 officinaux supplémentaires seront nécessaires pour combler les départs à la retraite et répondre aux besoins d’un pays qui délègue de plus en plus de soins médicaux de base aux pharmaciens.
Les conclusions du rapport amènent pharmaSuisse à demander l’ouverture de premières années de pharmacie dans plusieurs villes universitaires pour couvrir l’augmentation de la demande. Actuellement, les universités proposant un cursus intégral en pharmacie sont au nombre de trois : Bâle, Genève et Zurich.
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