Souplesse et révision en profondeur du numerus clausus sont au rang des propositions phares émises par la Conférence des doyens de faculté de médecine.
Réunis les 3 et 4 décembre pour leurs troisièmes états généraux de la formation et de la recherche médicales, auxquels participait Macha Woronoff-Lemsi, présidente de la Conférence des doyens de facultés de pharmacie, les présidents des UFR ont souhaité revoir en profondeur le système de sélection des étudiants.
En effet, trop rigide, trop sélective, la première année commune aux études de santé (PACES) n’a pas fait ses preuves en cinq ans d’existence, laissant sur le bord du chemin 70 à 80 % des primo candidats. La Conférence a ainsi suggéré que le contenu de cette première année soit plus général afin de permettre des réorientations précoces.
Mais surtout, la PACES est accusée de sélectionner les futurs médecins de manière trop homogène alors que les besoins nécessitent un recrutement plus diversifié. Les doyens ont également remis en cause le numerus clausus des étudiants pouvant être admis en deuxième année par spécialité (médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique).
Une méthode de sélection qui ne répond plus aux réalités du terrain puisque plus d’un quart des étudiants en médecine sortant de la fac ne s’inscrivent pas à l’Ordre. Le même phénomène « d’évaporation des diplômes » touche également les pharmaciens.
Les doyens de médecine planchent sur une réforme de la PACES
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Publié le 07/12/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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