L’article 66 de la loi de financement de la Sécurité sociale 2019 n’a pas fini de focaliser l’attention des pharmaciens. Car les hybrides, ces spécialités assimilées à des génériques bien qu’elles diffèrent des princeps dans leurs indications, leurs dosages ou la voie d’administration (il s’agit le plus souvent de médicaments inhalés), figurent, eux aussi, dans cet article tant décrié. Le texte de loi prévoit en effet la création d'un registre de groupes dans lesquels sont regroupées une spécialité de référence et celles qui en sont hybrides. Par ailleurs, un arrêté ministériel doit fixer la liste des classes de médicaments pouvant être intégrés dans ce registre.
À ce jour, à trois mois de l’entrée en vigueur du texte, le silence le plus complet règne sur ce volet pourtant prometteur d'économies. Un silence d’autant plus exaspérant pour la profession que, par ailleurs, des économies de 920 millions d’euros sur le médicament figureraient au PLFSS 2020.
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