Les représentants de professionnels libéraux de santé, des centres de santé et l’assurance-maladie sont tombés d’accord sur les modalités de leur rémunération au sein des maisons de santé.
Les pharmaciens sont officiellement reconnus comme partenaires de la coordination des soins dans les maisons de santé (éducation thérapeutique du patient, etc.), qu’ils soient membres d’une société interprofessionnelle de soins ambulatoires (SISA) ou intervenants extérieurs, se félicite la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), dans un communiqué, précisant qu’elle a œuvré dans ce sens.
« Deux ans après l’échec des négociations d’un accord conventionnel interprofessionnel (ACI), les représentants des professions médicales (médecins et sages-femmes), pharmaceutiques (pharmaciens d’officine) et paramédicales (infirmiers, pédicures-podologues) ainsi que les centres de santé ont trouvé un terrain d’entente avec l’assurance-maladie sur les conditions de leur rémunération au sein des maisons de santé », explique le syndicat. Concrètement, selon la FSPF, l’assurance-maladie serait prête à augmenter d’environ 50 % l’enveloppe budgétaire allouée aux maisons de santé et à assouplir les critères conditionnant la rémunération. Pour la FSPF, cet accord est « porteur de perspectives pour notre profession, les pharmaciens étant désormais pleinement parties prenantes de la coordination des soins dans les maisons de santé ». Signataire de ce protocole d’accord, elle se dit prête à parapher l’ACI au 20 avril prochain.
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