Tandis que la mission « Information et médicament » vient de remettre son rapport à Agnès Buzyn, le Laboratoire Merck se dit prêt à accompagner les patients encore traités par l’ancienne formule de Lévothyrox vers une solution pérenne.
La mission « Information et médicament » a remis le lundi 3 septembre son rapport à la ministre de la Santé. Cette mission avait été mise en place en décembre dernier à la suite des difficultés rencontrées par le changement de formule du Lévothyrox. Le fabricant de ce médicament, le Laboratoire Merck, dit saluer « toute initiative visant à mieux comprendre et à améliorer la formation et l’information sur les médicaments ». « Merck suivra et appliquera, bien entendu, toutes décisions qui seraient prises dans le prolongement de ce rapport », ajoute l'industriel.
Pour l'heure, Merck se déclare disponible pour travailler aux côtés des autorités sanitaires, des professionnels de santé et des associations de patients « en vue d’établir un plan de transition consensuel et encadré médicalement, pour permettre aux patients qui sont encore traités par l’ancienne formule de Lévothyrox d’être accompagnés vers une solution pérenne ». Car, rappelle le laboratoire, dans le cadre de la procédure européenne d’évaluation du médicament, une recommandation a été faite aux Etats-membres concernés d’approuver la nouvelle formule du Lévothyrox. Ce qui signifie que la fin de la mise à disposition et de l’approvisionnement de l’ancienne formule du Lévothyrox en Europe est prévisible à terme. « Dans le cadre de ce plan de transition, Merck est prêt à étudier, en vue d’y répondre favorablement, toute demande de l’ANSM visant à prolonger la mise à disposition temporaire en France de l’ancienne formule du Lévothyrox au-delà de 2018 », indique le laboratoire.
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