Le nombre de journées d'hospitalisation à domicile (HAD) a connu un net rebond en 2016, confirmant la volonté de limiter, dès que la situation le permet, l'hospitalisation en établissement et la mobilisation des lits disponibles.
L'étude « Dix ans d'hospitalisation à domicile » publiée hier par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) met en évidence une activité qui « a plus que doublé » entre 2006 et 2016, passant de 1,9 million à 4,9 millions de journées d’HAD. De même, les capacités de prise en charge ont été multipliées par plus de deux, le nombre de patients pouvant être hospitalisés à domicile simultanément étant passé de 6 900 à 16 300. Le taux de recours national a également augmenté et s’établit à 20 patients par jour pour 100 000 habitants en 2016, contre 8 en 2006. Un taux de recours néanmoins encore insuffisant pour les pouvoirs publics, le ministère de la Santé ayant fixé un objectif de 30 patients par jour pour 100 000 habitants d'ici à 2018.
La DREES souligne le très net rebond observé en 2016 avec un nombre de journées d’HAD en hausse 6,3 % par rapport à 2015, une croissance qui était de 4,3 % l'année précédente et de 1,6 % en 2014. En 2016, cela représente la prise en charge de plus de 110 800 patients par les 313 établissements autorisés (ils étaient 170 en 2006) pour plus de 188 300 séjours d'une durée moyenne de 28 jours. Plus de la moitié de l'activité HAD est consacrée aux pansements complexes et soins spécifiques (ulcères ou escarres, artérites, athéroscléroses par exemple) ainsi qu'aux soins palliatifs. En dix ans, la part de l’HAD dans l’hospitalisation complète de court et moyen séjour a plus que doublé, passant de 2 % à 5 %.
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