Moins de substances chimiques dans les couches pour bébés

Par
Publié le 24/02/2021

Crédit photo : Phanie

Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) fait état d'une baisse significative de la présence de substances chimiques dans les couches pour bébés.

Fin 2019-début 2020, la DGCCRF avait déjà pu vérifier l’absence de dépassement des seuils sanitaires dans 32 références représentatives du marché national. La nouvelle enquête menée à la fin de l’année 2020 par la répression des fraudes s'est concentrée cette fois-ci sur neuf références de couches pour bébés pour lesquelles les contaminations en formaldéhyde, hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP), dioxines, furanes et autres PCB-DL devaient faire l’objet d’un suivi particulier au regard des résultats précédents. Pour ces 9 références, « aucun allergène, ni aucun HAP n’a été détecté. Les quantités de dioxines, furanes et PCB-DL sont quant à elles inférieures à 10 % des seuils sanitaires définis pour ces substances », détaille la DGCCRF dans cette nouvelle enquête.

Les contaminations liées au formaldéhyde, mises en évidence précédemment, ont notamment diminué. Précisément, seulement quatre des neuf références présentent des quantités qui dépassent (ou sont susceptibles de dépasser) 10 % du seuil sanitaire. « S'il n’est pas possible de connaître avec précision l’origine de la présence de cette substance (...) les niveaux observés ne conduisent pas à identifier de risque sanitaire lié au port de ces couches », souligne la DGCCRF.

La répression des fraudes reste néanmoins vigilante quant à la sécurité de ces produits, ainsi qu’à l’information délivrée aux consommateurs, via le maintien d’une pression de contrôle dans ce secteur et des analyses régulières. La DGCCRF rappelle enfin que la France a déposé en ce sens une proposition visant à faire évoluer l’encadrement de la présence de substances chimiques dans les couches pour bébés auprès de l’agence européenne des produits chimiques.

 

 

 


Source : lequotidiendupharmacien.fr