285 cas de rougeole ont été recensés à New York depuis le mois d'octobre. Pour endiguer la résurgence de cette maladie, la vaccination sera obligatoire dans certaines zones de la ville.
À New York, 285 cas de rougeole ont été recensés depuis le mois d'octobre alors qu'on ne dénombrait que 86 malades dans l'ensemble des États-Unis en 2016 (dont seulement deux cas à New York). Si aucun décès imputable à la rougeole n'a encore été enregistré dans la ville, l'urgence sanitaire a été déclarée dans quatre zones du quartier de Williamsburg, au nord-ouest de Brooklyn. Dans ces endroits, les individus « ayant pu être exposés à la rougeole » devront être vaccinés sous peine de poursuites pénales et d'une amende de 1 000 dollars.
Williamsburg, le quartier new-yorkais le plus touché, est majoritairement habité par des membres de la communauté juive orthodoxe. Certaines écoles du quartier accordent des « exemptions pour motif religieux » aux enfants dont les parents refusent la vaccination. Une disposition qui permet à des parents anti-vaccins de passer entre les mailles du filet, alors que l'État de New York, comme 47 autres États américains, impose bel et bien certaines vaccinations aux enfants pour être scolarisés.
Les écoles ou les garderies des zones en urgence sanitaire s'exposent désormais à des poursuites pénales, voire à une fermeture administrative, si elles tolèrent la présence d'enfants non-vaccinés. « Il était temps de passer à une approche plus musclée », a déclaré Bill de Blasio, maire de New York, sans oublier de préciser que le vaccin serait gratuit pour les familles les plus défavorisées.
Préoccupante à New York, la résurgence de la rougeole, aussi observée ailleurs aux États-Unis ainsi qu'en Europe, est largement attribuée au lobbying exercé par les « anti-vax » sur Internet et les réseaux sociaux.
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