Suite à la polémique concernant la présence d'adeptes des pseudosciences sur sa plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne, Doctolib a décidé de trancher dans le vif. Près de 6 000 « praticiens du bien-être » vont voir leurs contrats résiliés dans les 6 prochains mois.
Doctolib s'offre un grand ménage d'automne. Deux mois après le début de la polémique sur la présence sur sa plateforme de naturopathes, dont certains proposant des pratiques dangereuses, Doctolib a décidé de réagir. Le leader français des rendez-vous médicaux a annoncé « se recentrer exclusivement » sur les soignants « référencés par les autorités » et va donc exclure près de 6 000 « praticiens du bien-être ». Les naturopathes, iridologues, hypnothérapeutes et autres sophrologues visés (qui ne sont pas inscrits dans les répertoires officiels RPPS et Adeli) ont été avertis de la résiliation de leurs contrats. Ils ne pourront plus utiliser les services de Doctolib et disposent d'un délai de six mois pour trouver une autre solution.
Une décision saluée par le ministre de la Santé, François Braun, qui a estimé sur Twitter que « la décision de Doctolib (allait) dans le sens d'une plus grande clarté et lisibilité de l'information en santé des Français ». Même satisfaction du côté des syndicats de médecins, qui avaient fortement incité Doctolib à revoir sa politique en la matière ces dernières semaines. Le syndicat de médecins libéraux UFML a notamment remercié Doctolib « d’avoir compris l'importance à agir ».
Dès la fin du mois d'août, Doctolib avait suspendu la prise de rendez-vous pour 17 profils de professionnels litigieux, puis renforcé ses procédures de vérification, empêchant notamment la prise de rendez-vous avant le contrôle des diplômes et du droit d'exercer, ce qui était possible jusqu’alors.
Avec l'AFP.
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