De nouvelles modalités de prise en charge des tire-lait ont été publiées au « Journal officiel ».
Les baisses de tarifs, qui seront appliquées le 23 mars aux tire-lait électriques inscrits au LPPR, s’accompagnent de nouvelles modalités de prise en charge (également en vigueur à partir du 23 mars). Parmi les principales nouveautés, la prescription initiale est désormais limitée à 10 semaines « afin d'assurer le suivi de l'allaitement et prévenir les arrêts précoces », précise l’arrêté publié au « Journal officiel » du 12 mars. Des renouvellements successifs, chacun d'une durée maximale de trois mois, seront ensuite possibles.
Parmi les modalités de délivrance, le patient devra être informé et formé lors de la remise du matériel (sur le fonctionnement et l'entretien du matériel et des consommables, le choix de la téterelle, etc.). Par ailleurs, les tire-lait électriques proposés à la location devront répondre à certaines conditions techniques pour faire l’objet d’une prise en charge : absence de bisphénol A, bio-compatibilité des matériaux en contact avec le lait et la peau, fonctionnement en simple et double pompage possible. Les appareils devront aussi permettre une phase de stimulation (cycles rapides) et d’expression (cycles lents), un réglage des fréquences et des puissances d’aspiration, et présenter un système anti-retour/anti-débordement pour garantir l'absence de contamination croisée. Les pharmaciens devront donc faire attention à ce que le matériel qu’ils proposent à la location respecte bien ces conditions techniques. Cependant, « à titre dérogatoire, les tire-lait proposés actuellement à la location et qui ne respecteraient pas les spécifications techniques relatives aux phases, puissances et/ou fréquences d'aspiration et de leurs réglages pourront continuer d'être proposés à la location jusqu'au 1er janvier 2023 », précise le « Journal officiel ».
Enfin, les officinaux et prestataires qui proposent des tire-lait à la location devront suivre une formation opérée par les fabricants ou leurs distributeurs en France. Cette formation, qui vise à s'assurer d'un bon usage du parc existant, donnera lieu à une attestation individuelle.
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