Sans nier les enjeux économiques qui pèsent sur les officines, Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-Pharmacie souligne, « l’impérieuse nécessité de débloquer la grille conventionnelle. Les salariés ne pouvaient pas encore être en 2018 les victimes collatérales des difficultés du réseau ».
Le point officinal est désormais égal à 4,425 euros, soit une hausse de 1,6 % au 1er janvier 2018. « Même si la barre des 2 % d’augmentation n’est pas franchie, c’est un accord satisfaisant a minima », concède Olivier Clarhaut. Mécaniquement, cette revalorisation supérieure à l’augmentation de 1,24 % du SMIC permet d’éviter un tassement de la grille entre les coefficients 100 et 240. Quant à la prime pour frais d’équipement, elle gagne 2 euros et passe à 72 euros.
Les deux organisations patronales, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), sont signataires de l’accord. « Cette revalorisation témoigne de la volonté de compenser pour partie l’augmentation du coût de la vie et de valoriser les compétences des salariés de la pharmacie d’officine afin d’éviter toute dégradation du service pharmaceutique », indique Philippe Gaertner, le président de la FSPF.
Seules les pharmacies syndiquées sont tenues de répercuter la hausse du point dès la fin du mois, sur les fiches de paie de janvier. Les autres pharmacies, non syndiquées, ne sont pas liées tant que l’arrêté d’extension de l’accord n’est pas paru au « Journal officiel ».
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