Après la loi Macron, un autre texte pourrait agiter le Parlement. Le projet de loi de santé porté par Marisol Touraine devrait être examiné à la mi-mars à l’Assemblée nationale. Mais déjà ce projet est vivement contesté par les professionnels. Depuis le mois de septembre, la ministre de la Santé doit faire face à des journées de fermeture des cabinets médicaux, de grèves des gardes, ou encore des actions de boycott de la carte Vitale. Ces derniers jours, la protestation a encore pris de l’ampleur avec la création d’un collectif baptisé « Le mouvement pour la santé de tous », réunissant 42 syndicats de professionnels de santé et d’étudiants, et qui exhorte Manuel Valls à retirer carrément le projet de loi de santé. Selon eux, il conduirait « à l’étatisation totale de la Sécurité sociale », à la « destruction » du modèle libéral, et à la perte d’indépendance. Au sein de ce collectif, on retrouve des médecins généralistes, des spécialistes de tous horizons, des homéopathes, des acupuncteurs, des dentistes, des infirmiers, des kinés, des ostéopathes, des orthophonistes, des obstétriciens, des mésothérapeutes, des phyto-aromathérapeutes, des opticiens, des audioprothésistes, ou encore des nutritionnistes. Mais les deux principaux syndicats médicaux, la CSMF et MG France, ne font pas partie de ce mouvement. En effet, les deux organisations n’appellent pas au « retrait » du projet de loi, mais à sa réécriture (avec des amendements). Aucun syndicat de pharmaciens ne figure non plus dans ce collectif. Les dispositions concernant l’officine prévues par la loi de santé sont le fruit de discussions avec Marisol Touraine et Emmanuel Macron, rappelle en substance Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Par conséquent, à la différence des membres du collectif, la FSPF ne souhaite pas le retrait de cette loi. D’autant que Philippe Gaertner considère qu’elle contient des mesures qui feront avancer la santé dans notre pays. Mais cela n’empêchera pas la profession de rester vigilante lors des débats parlementaires. « Nous serons capables de nous mobiliser si besoin, comme nous l’avons fait le 30 septembre dernier », prévient le président de la FSPF.
Un collectif demande le retrait de la loi santé
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Publié le 19/02/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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