Les nouveaux honoraires qui verront le jour le 1er janvier prochain n'entraîneront pas une hausse du reste à charge des patients.
Jusqu'à présent, l'UNOCAM* avait décidé que le déclenchement de la prise en charge d’une ordonnance par une mutuelle, et donc des honoraires qui peuvent aller avec, pouvait s'effectuer à partir du moment où figurait sur la prescription un médicament qu’elle rembourse habituellement (lire notre article « abonné »). Autrement dit, si une complémentaire ne rembourse aucun produit prescrit sur une ordonnance, il était envisagé que les 30 % des honoraires soient à la charge des patients.
Mais l'UNOCAM a changé d'avis, comme l'y invitaient les syndicats d'officinaux. Une bonne nouvelle aux yeux de l’USPO qui « à force d’acharnement et de détermination », affirme avoir convaincu l’UNOCAM de prendre en charge systématiquement ces honoraires. « L’esprit de la négociation entre l’USPO, la CNAM et l’UNOCAM, tous les trois signataires de l’avenant conventionnel n° 11 signé en juillet 2017, est respecté », estime son président, Gilles Bonnefond.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) se réjouit également de la décision de l'UNOCAM. « Nous nous félicitons que les complémentaires aient enfin retrouvé la raison sur un sujet qui n'aurait jamais dû exister, qui n'aurait jamais dû passer le cap du cahier des charges SESAM-Vitale », affirme son président, Philippe Gaertner. « Si la FSPF n'avait pas bougé, il ne se serait rien passé », souligne-t-il, rappelant que son syndicat alerte depuis plusieurs semaines sur l’imbroglio engendré par les ordonnances ne comprenant que des médicaments à 15 %.
*Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaires.
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