Un arrêté paru aujourd’hui au « Journal officiel » confirme la baisse du tarif des tests antigéniques (TAG), annoncée hier par la FSPF. À partir du premier avril, le TAG sera rémunéré 16,50 euros.
Ce ne sera pas un poisson d’avril. Il aurait eu de toute façon un goût amer pour la profession. Car, annoncée depuis plusieurs semaines, la baisse du tarif des TAG sera bien effective demain, 1er avril. L’arrêté publié au « Journal officiel » de ce jour prévoit une rémunération à 16,50 euros au lieu de 20 euros. Un tarif qui est loin de satisfaire les syndicats. « Nous espérions au moins 17,50 euros », regrette Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats de pharmaciens d’officine (FSPF). De son côté, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), rappelle son opposition formelle à cette baisse. « Nous avons rappelé auprès du ministère de la Santé, de l'assurance-maladie, des services du Premier ministre, que cette décision serait une sanction pour la profession la plus investie dans le dépistage et qu'elle réduirait à néant la valeur de notre diagnostic, indique le président du syndicat. Le nouveau montant du diagnostic est une insulte à notre diplôme, notre compétence et notre investissement pendant la crise. »
Cette décision qui intervient en plein rebond épidémique - la journée du 28 mars ayant enregistré 528 000 TAG – pourrait compromettre la poursuite du dépistage par les pharmaciens. Les résultats d’un sondage effectué par l’USPO indiquent en effet que, sur les 5 000 pharmaciens ayant répondu, 90 % avaient exprimé leur volonté de mettre fin au dépistage en cas de baisse de la tarification.
Toujours selon l’arrêté du 30 mars, le prix d’un TAG non pris en charge par l’assurance-maladie reste fixé à 20 euros, tandis que le tarif des autotests baisse d’1 euro.
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