La structure juridique des officines influence beaucoup leur activité et leurs résultats. Si, heureusement, un nombre important de pharmacies résistent encore à la baisse des volumes et des prix, c’est sans doute aussi parce qu’elles ont su s’en donner les moyens en se regroupant et en adoptant un régime fiscal plus favorable.
L’étude de la FSPF montre ainsi que près d’un tiers des officines (29,5 %), qu’il s’agisse de SELARL ou de SARL notamment, sont désormais assujetties à l’impôt sur les sociétés. L’exploitation sous forme individuelle, au contraire, continue de décliner inexorablement.
Par ailleurs, on comptait au 1er janvier 2011 27 853 titulaires exerçant dans 22 186 pharmacies en France métropolitaine. Or, entre 2010 et 2011, selon les chiffres de l’Ordre, le nombre de pharmacies en activité a baissé de 200 et le nombre de titulaires de 220.
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